Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Sport et Reconversions

9 avril 2009

Philippe Christanval se reconvertit dans le luxe !

C'est dans l'anonymat le plus complet que l'ancien défenseur central, passé par Monaco, Marseille ou encore Barcelone, a mis fin à sa carrière. À 29 ans, l'ex international français (6 sélections) a décidé de quitter le monde du football pour celui de la joaillerie ! En effet, selon le Parisen, après avoir effectué un dernier test non concluant pour les Blackburn Rovers, il a ouvert une bijouterie au plein de coeur de Londres. Ainsi s'achève la vie de footballeur professionnel de celui que l'on surnomme "l'éternel espoir". Des lendemains plus scintillants s'annoncent pour lui.

Simon Rémoussin

Publicité
3 avril 2009

Vincent Guérin : « A vingt-deux ans, je pensais déjà à ma reconversion »

P1010126C’est dans les bureaux de sa société Vincent Guérin Sports, dans le XVIIème arrondissement de Paris, que Vincent Guérin nous a reçus. Agé aujourd’hui de quarante-trois ans, l’ancien joueur du Paris Saint-Germain revient sur sa carrière, et nous parle de sa reconversion.

Quel est le meilleur souvenir de votre carrière ?

C’est l’ensemble. Ca n’est pas un évènement plus qu’un autre. J’ai la chance d’avoir fait de ma passion mon métier, d’avoir connu le monde professionnel. J’ai gravi les échelons assez rapidement parce que je suis arrivé à dix-huit ans dans un club professionnel, donc assez tard par rapport à la moyenne. Je n’ai pas fait de centre de formation, j’ai été appelé rapidement en Equipe de France Espoirs avec laquelle j’ai été champion d’Europe Espoirs. On est la seule génération en France à l’avoir été. Au fil du temps, j’ai eu le privilège de remporter beaucoup de titres. La coupe de France, la coupe de la ligue, le championnat de France, la coupe d’Europe… On a aussi participé à cinq demi-finales de coupes d’Europe consécutives (NDLR : entre 1992 et 1997, avec le PSG), il y a trois clubs en Europe qui y sont parvenus depuis la création des compétitions européennes. On peut toujours retirer un évènement, mais c’est surtout la carrière assez riche que j’ai eu que je retiendrai.

Avez-vous un regret ?

Aucun. Comme je l’ai dit, j’ai eu beaucoup de chance de pouvoir faire de ma passion mon métier, de gagner beaucoup de titres, d’être pro. Donc globalement, je n’ai pas à me plaindre. Je pense qu’il y a beaucoup de joueurs qui aimeraient avoir ce parcours. J’ai aussi été élu meilleur joueur du championnat de France par les journalistes mais surtout par les joueurs eux-mêmes. C’est très valorisant pour quelqu’un d’être reconnu dans sa profession. J’ai eu aussi une sélection avec l’équipe d’Europe qui est un peu passée inaperçue, mais pour moi, c’était quelque chose de fantastique. D’ailleurs, il y a très peu de joueurs français qui ont joué pour une sélection européenne, et en plus j’avais marqué ce jour-là !

Qu’avez-vous ressenti lors de votre dernier match ?

J’étais en Ecosse où je jouais pour Heart of Midlothian. Les dirigeants voulaient que je renouvelle mon contrat, mais j’avais décidé d’arrêter depuis quelques mois. J’ai reçu une standing ovation à la fin du match. Ca vous donne la chair de poule. J’ai été agréablement surpris par cet accueil étranger. Ca m’a beaucoup touché.

Vous êtes-vous autorisé des choses après votre carrière que vous vous interdisiez lorsque vous étiez professionnel ?

Oui et non. Je n’ai jamais été dans l’excès pendant ma carrière. Je ne l’ai pas été après, et je ne le suis pas spécialement aujourd’hui. Stopper ma carrière m’a permis de partir davantage en vacances en profitant pleinement de ma famille, sans limite de temps, sans contrainte.

A quel moment de votre carrière avez-vous commencé à envisager l’après foot ?

Très tôt. A vingt-deux ans, j’y pensais déjà. J’aimais bien la fiscalité, les produits financiers, mais je songeais aussi à ouvrir un magasin, un restaurant, un centre sportif… il y a plein d’idées qui viennent à l’esprit. Mais c’est très difficile de se projeter dans l’avenir car il faut surtout se concentrer sur sa carrière, et ne rien regretter. Je réalisais la chance que j’avais.

Le terrain ne vous manque-t-il pas ?

Si, on y pense de temps en temps. J’ai entraîné pendant deux ans la CFA du PSG où j’ai eu la chance d’avoir une belle génération. La première année, on a été champion de France des dix-huit ans. Ca n’était jamais arrivé au club. Il y a eu des hauts mais aussi des bas. La deuxième année a été plus compliquée. Mais le plaisir principal est de voir l’évolution des joueurs. Ngoyi, Sankharé, Sakho, Chantôme, Boli sont passés professionnels. Mvoto est à Sunderland, Ngog à Liverpool… et j’en oublie. Ca fait beaucoup de joueurs pros, et c’est une grande victoire.

Pourquoi ne pas avoir continué sur cette voie ?

Ce qui m’intéressait c’était d’aller vers une structure professionnelle. A la base j’étais venu avec Laurent Fournier pour ensuite rebondir, et aller l’épauler dans la section professionnelle. Malheureusement, ca ne s’est pas fait, je suis resté avec la CFA, suite à son départ (NDLR : Fournier a été limogé en décembre 2005 par le président de l’époque, Pierre Blayau). Au bout de cette mission, je voulais aller un peu plus haut. Je pense que je suis davantage fait pour le niveau professionnel que pour former des jeunes. Je n’ai pas eu de proposition, c’est pour cela que j’ai décidé d’arrêter, peut-être momentanément, car on ne sait jamais ce qu’il peut se passer dans la vie. J’aurais aussi bien aimé occuper d’autres fonctions. Avoir un regard sur le recrutement, sur les équipes adverses. Bref, trouver un rôle dans une cellule professionnelle, quel qu’il soit. Quand on a côtoyé le haut niveau, c’est dur de revenir à l’échelon inférieur. A l’extérieur, on nous dit qu’un ancien joueur ne fera pas forcément un bon entraîneur, mais on voit que les coachs des grandes équipes sont très souvent des anciens pros.

De quoi vous parlent les gens qui vous reconnaissent dans la rue ?

Du but que j’ai marqué contre Barcelone (NDLR : en 1995, le PSG élimine le Barca en quart de finale de la ligue des champions grâce à ce but). On me parle aussi de celui que j’ai inscrit avec la France contre la Slovaquie (NDLR : match comptant pour les éliminatoires du championnat d’Europe des nations 1996). C’est sûrement le plus beau but que j’ai marqué : une reprise de volée à une dizaine de mètres des buts en pleine lucarne. Je pense que je peux refaire cinq cents fois ce geste sans parvenir à le réaliser. J’étais à ce moment là sur un nuage, tout me réussissait. C’était fabuleux car c’était ma première sélection. Je courrai après. Je marque un but, fais trois passes décisives, et on gagne 4-0. C’était le rêve pour moi.

Quelles sont vos activités aujourd’hui ?

Aujourd’hui je suis gérant d’une société d’évènementiel sportif qui s’appelle Vincent Guérin Sports. On fait d’une part, de la relation publique, et d’autre part, de la prestation sur mesure, comme l’organisation de soirées évènementielles, de tournois de sport mais aussi d’autres thèmes comme de la gastronomie, de l’art, de l’œnologie… C’est très vaste. En fin de compte, on organise des évènements pour des sociétés.

Vous faites partie du comité national de l’arbitrage… en quoi cela consiste ?

Via la LNF et la FFF, on nous a demandé de mettre en place cette commission pour essayer d’éradiquer les nuisances qu’on peut soupçonner aujourd’hui dans le football, tenter d’apporter de la clarté sur tous les actes d’antijeu et éventuellement de blanchir des joueurs, et essayer d’améliorer l’arbitrage pour qu’il y ait une meilleure atmosphère sur le terrain.

Vous avez était consultant TV pendant un certain temps. L’être à temps plein ne vous a pas intéressé ?

Je l’ai été pendant très longtemps. J’ai fait une école de journalisme à la fin de ma carrière pendant un an et demi, à l’Institut professionnel de journalisme, avec Laurent Fournier. J’ai beaucoup travaillé pour Canal plus, sur le kiosque, pour les championnats français et étrangers, pour la ligue des champions, pour TPS et pas mal de chaînes du bouquet satellite. Mais je n’ai jamais eu de contact direct pour réellement en faire mon métier, c’est aussi pour ça que je suis en face de vous aujourd’hui.

Avez-vous gardé contact avec vos anciens coéquipiers ?

Oui. Notamment Laurent Fournier parce qu’on a joué cinq ans ensemble au PSG. C’est le principal joueur avec lequel je m’entends bien. Le problème, c’est qu’on est dispersé un peu partout, donc on se perd un peu plus de vue.

Retournez-vous souvent au Parc des Princes ?

Oui. Professionnellement, j’emmène des clients au stade. Et puis il y a le plaisir personnel d’aller au Parc des Princes, qui est un peu comme mon jardin. Je suis né à la clinique du Parc des Princes. C’était peut-être un signe ! C’est vrai que c’est un stade que j’adore, où j’ai évolué pendant sept ans, un an au Matra Racing, six au PSG.

Pour conclure, Que pensez-vous du retour du PSG au en haut de l’affiche ?

Ca fait deux ans qu’on souffrait. Quand on a un peu d’amour pour ce club, c’est difficile de vivre ces moments-là. Retrouver le club là où il est, c’est toujours plaisant, tout en sachant qu’on en veut toujours plus. Mais il faut savoir d’où l’on vient. Actuellement, ça se passe un peu moins bien (NDLR : le club a perdu ses deux derniers matchs de championnat), et, à la fin, le classement ne sera peut-être pas à la hauteur des espérances qu’on a pu entrevoir en cours de saison. Mais il ne faut pas oublier d’où vient le club. Il faut encore trouver plus de constance dans les résultats, et, dans le recrutement, avoir des joueurs références. C’est important.

PROPOS RECUEILLIS PAR VINCENT GUERIN

Vincent GUERIN :

Né le 22 novembre 1965 à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine)

Poste : milieu de terrain

Clubs successifs : Brest (1983-1988), Matra Racing (1988-1989), Montpellier (1989-1992), Paris SG (1992-1998), Heart of Midlothian (Ecosse, 1998-1999).

Palmarès : Champion de France 1995 (Paris SG), Vainqueur de la Coupe de France 1990 (Montpellier), 1993 et 1995 (Paris SG), de la Coupe de la Ligue 1995 (Paris SG), de la Coupe des Vainqueurs de Coupes 1996 (Paris SG), Champion d’Europe Espoirs 1988 (France), Meilleur joueur français 1995 (Paris SG), International A (19 sélections, 2 buts).

27 février 2009

Pascal Leandri : "A Ivry les hommes passent mais le club reste !"

pascallandrientraneurdivryRencontré à la veille du derby francilien qui opposait Ivry à Tremblay (24-24) pour le compte de la 14e journée de championnat de France de D1, le coach de l’US Ivry Handball évoque pour nous, sa reconversion, ses ambitions pour son club de toujours et son analyse du handball.

Vous avez commencé en tant que joueur d’Ivry et maintenant vous êtes l’entraîneur de l’équipe première, comment avez-vous préparé cette transition ?

Pendant ma carrière de joueur j’ai eu une licence STAPS option entraineur. Et je suis rentré au conseil régional du Val-de-Marne, qui fait bénéficier aux sportifs de haut niveau comme j’étais international à l’époque, d’un emploi du temps aménagé. Donc je pouvais m’entrainer tout en ayant un pied dans la vie active. Ensuite j’ai passé les concours de la fonction publique, c'est là que j’ai obtenu le diplôme d’éducateur. Quand j’ai fini ma carrière j’avais donc un poste au conseil général du Val-de-Marne. Mais on m’a proposé de devenir entraîneur adjoint de cette équipe et 2 ans après les circonstances ont fait que je suis l'entraineur principal du club.

Quels sont les objectifs de l’US Ivry ?

Redevenir champion de France, mais d’ici deux, trois ans, on a une jeune équipe, la formation est primordiale pour nous car nous sommes en reconstruction. Pour la coupe d’Europe (ndlr : EHF Cup) on envisage d’aller le plus loin possible. On a beaucoup de jeunes joueurs, faut qu’ils découvrent cette intensité, cette exigence. Je suis lucide sur nos capacités, mais tant qu’il y aura une infime chance on essaiera de la saisir.

Hormis la domination de Montpellier, on peut s’apercevoir que le championnat est plus homogène qu’auparavant, comment vous l’expliquez ?

Je l’explique par la structuration des clubs. La création de la ligue professionnelle en 2004 qui a imposé certaines choses, il y a eu un véritable degré d’investissement. Maintenant il y a un staff, médical, plusieurs entraîneurs, ça permet de bien travailler, tout est plus professionnel. Donc ça permet au club d’avoir plus de ressources financières et puis de créer un championnat homogène. C’est vrai que Montpellier domine mais les autres équipes ne sont pas très loin, Ivry a été champion il y a 2 ans. Et d’autres équipes comme Tremblay peuvent prétendre au titre.

Vous avez côtoyé des joueurs d’exception en équipe de France, quels souvenirs en gardez-vous ?

Oui j’ai 23 sélections, j’ai joué avec Jackson Richardson, Stéphane Stoecklin. Il y avait aussi des jeunes comme Jérôme Fernandez, les frères Gille, Didier Dinart... C’était lors de la saison 97-98 et j’en garde un super souvenir, même si à mes yeux, je me suis contenté d’y être j’aurais pu faire plus pour y rester plus longtemps.

Luc Abalo a été joueur de l’US Ivry avant son départ pour Ciudad Real, qu’est-ce que vous pouvez nous dire sur ce joueur hors norme ?

C’est un joueur extraordinaire ! C’est l’un des meilleur joueur à son poste. Pour qu’il soit le meilleur joueur du monde je pense qu’il doit attaquer et défendre à des postes sollicitant ; les postes centraux de défense (poste 2 ou 3) et avoir un poste d’arrière.

Il peut tenir ce poste d’arrière droit en équipe de France ?

A Ivry il a joué la ligue des champions, et quand tu joues cette compétition tu rencontres les meilleurs joueurs mondiaux donc pourquoi pas ? Mais Claude Onesta ne le fait pas jouer à ce poste, et il a raison. De plus il y a Jérôme Fernandez qui est très fort à ce poste. On peut critiquer la gestion de l’équipe, on peut ne pas être d’accord mais Claude Onesta est quand même champion olympique, champion du monde et d’Europe.

Et pour le futur, après le départ de Jérôme Fernandez ?

Oui je pense qu’il peut le faire mais pas sur la durée d’une compétition, il peut être une solution alternative mais pas la numéro une, il y a Xavier Barachet de Chambéry qui pointe le bout de son nez. Luc peut apporter une variété de jeu à ce poste là.

Actuellement, l’équipe de France est la meilleure du équipe du monde, quel regard portez-vous sur son succès ?

Je crois qu’elle a confiance dans ses moyens. Avant on avait de très bonnes équipes mais on n’était pas encore rentré dans l’ère professionnelle. Aujourd’hui les Karabatić, Abalo se donnent les moyens de réussir. Le hand français a pris un tournant important vers le professionnalisme, les joueurs sont beaucoup plus concernés, plus déterminés. Tout est fait pour penser uniquement handball, il y a un staff médical, 3 entraineurs, c’est mieux structuré.

Les bleus viennent d’être sacrés champions du monde et pourtant ils ont tous repris la compétition avec leurs clubs quelques jours après le tournoi mondial, vous ne pensez pas que la cadence des matchs est trop élevée ?

Elle est démentielle et irresponsable !!! Le problème c’est qu’il y a des championnats nationaux, la coupe d’Europe, tous les ans il y a une compétition internationale, et ils essayent de la faire avec le plus grand nombre de matches. C’est jouer avec la santé des joueurs mais bon ça doit être pour une question d’argent, et de retransmission télé.

Donc il faudrait réorganiser le calendrier du handball mondial ?

Je pense qu’une compétition tous les 4 ans serait bien pour tout le monde. Un championnat du monde, un championnat d’Europe, les Jeux et une année pour souffler. Car nos champions, il ne faut pas l'oublier, ont terminé 3e du championnat d’Europe en 2007, ils ont enchainé quelques mois plus tard avec les Jeux Olympiques, et 5 mois après les mondiaux. Il y a des joueurs qui disputent les matches de ligue des champion en plus des matchs de championnat, c’est trop ! On joue avec la santé des joueurs, en continuant comme ça, je pense qu’on arrivera à des dérives comme le dopage. Il n' y a pas encore de cas, mais faut faire attention car plus on multiplie les compétitions plus les joueurs ont envie de jouer.

C’est à la fédération internationale de se pencher sur ce problème ?

Oui, elle doit réduire le nombre de matches. Dans le championnat nous sommes 14 donc ça fait 26 matchs c’est pas beaucoup. Mais pour la ligue des champions ils ont rajouté deux tours de poules plus les quarts, les demies etc, ça multiplie les matchs à l’infini. Les championnats du monde ? Il y a beaucoup de matchs importants sans trop de jours de récupération, c’est pas très prudent. Je ne trouve pas ça très intelligent de continuer comme ça, peut être qu’un jour un des meilleurs joueurs du monde se blessera gravement et là peut être qu’ils se poseront la question de réduire le nombre de matchs.

Le handball n’est pas très diffusé par les médias, pourtant il s’agit du sport collectif français le plus titré, vous ressentez encore une méfiance venant des diffuseurs ?

Le championnat de France est diffusé sur Orange et Eurosport, Sport+ diffuse la ligue des champions. Mais à mon sens la radio, ou même la presse écrite, pourraient sur des évènements exceptionnels prendre un peu de risque. Ca ferait plus d’audience que certains matches de foot dont tout le monde se désintéresse. Je crois que ça serait une idée un peu originale d’investir sur le hand au lieu de se dire : « il faut absolument que j’ai mon match de foot » je caricature mais hier sur France 4, je regardais un match de coupe anglaise et je me suis demandé mais qui regarde ces matchs ?!

Vous visez qui en particulier ?

Les chaines hertziennes pourraient se manifester un peu plus. On est présent sur le câble, mais dans les journaux c’est pareil on est toujours relégué aux pages du fond ! Sauf quand l’équipe de France est championne du monde, pourtant c’est un sport vraiment attrayant, il y a toujours des buts, c’est physique, il y a du spectacle, une très bonne ambiance, on vient avec ces enfants, pas d’insultes racistes, pas d’agression entre supporters. Tout est réuni pour passer une bonne soirée. Et puis en terme de logistique c’est pas compliqué d’installer des caméras dans un gymnase…

De votre côté, il y a toute une stratégie de communication à mettre en place ?

Oui, on y travaille. Il faut que nous aussi on se développe, faut qu’une salle puisse accueillir un avant match, que les gens viennent se restaurer. Les clubs commencent à développer des stratégies de communication pour accueillir un maximum de personnes. On se dirige petit à petit vers l’évènementiel, un peu comme fait le Stade Français au rugby.

Pour cela il faut notamment repenser les gymnases ?

Bien entendu ! On aimerait s’agrandir, mais les subventions viennent des collectivités locales et dans le contexte actuel, c’est difficile. Mais avoir un gymnase plus grand permettrait d’avoir plus de partenaires et de développer un club à l’image de la ville.

Est-ce que les joueurs changent de club aussi souvent que dans le football ?

Ce n’est pas encore d’actualité que les joueurs partent avant la fin de leurs contrats mais par exemple, Ivano Balic qui est l’un des meilleurs joueurs au monde est partit de Pampelune vers Zagreb pour 800 000 €. C’est le plus gros transfert dans l’histoire du handball. Karabatic, c’est 3 500 000 € pour racheter son contrat. Donc vous voyez la différence. Quand je vois les sommes que le Cheik de Manchester City est prêt à dépenser pour s’acheter un joueur de classe mondiale (il s’agit de Ricardo Kaka du Milan AC), je trouve ça indécent.

Comment décrivez-vous le Coach Leandri ?

Quelqu’un de passionné par son sport, juste dans ses choix enfin j’essaie (rires), et très exigeant avec mes joueurs et moi-même.

Propos recueillis par Julien Aliane


PASCAL LEANDRI :

Né le 26/09/1974

Poste : ailier droit

Club : US Ivry (1993-2006)

Palmarès : Champion de France 1997 (US Ivry) et vainqueur de la coupe de France en 1996 (US Ivry) International français (23 sélections)

13 février 2009

Emmanuel Petit, du football au journalisme ...

            Après une belle carrière d’un peu plus de 14 ans, le champion du monde décide un 21 janvier 2005, d’arrêter le football. Ses premiers pas en équipe de France ne furent pas très remarqués jusqu'à ce que la sélection d’Aimé Jacquet remporte la coupe du monde en juin 1998.

Fort de ce succès, le Français, comme beaucoup de ses coéquipiers s’est vu proposer un important contrat. Transféré au FC Barcelone pour 12,2 millions d’euros, il ne restera en Espagne que 1 an ne s’adaptant pas au jeu de l’équipe. Il ira ensuite en Angleterre à Chelsea ou aux côtés de Franck Lampard, il formera un duo de milieu-défensif très remarquable.

En 2002, il rejoint la sélection nationale pour une coupe du monde décevante, la France y sera éliminée au premier tour. La fin de l’année 2004 fut marquée par des blessures aux genoux et une intervention chirurgicale qui l’amèneront à arrêter le sport. D’abord commentateur des matches sur la chaine Premier League du réseau TPS, il fait maintenant ces débuts  comme chroniqueur au quotidien Aujourd’hui sport.

9 février 2009

Le gouvernement vient en aide aux sportifs qui arrêtent leur carrière

C’était il y a exactement deux ans, Dominique de Villepin, alors premier ministre de Jacques Chirac, clôturait le premier « carrefour de la performance » à l’Insep (Institut national des sports et de l’éducation physique). Il avait annoncé à cette occasion un plan d’action pour la reconversion professionnelle des sportifs de haut niveau. Plan en cinq mesures qui proposerait d’apporter des facilités aux sportifs depuis leur parcours scolaire, jusqu’à leur retraite. Le premier ministre souhaitait également que des partenariats soient signés avec des entreprises pour aménager de futures insertions professionnelles. Des experts qualifiés devaient suivre les sportifs et les aider à définir leurs projets.

En novembre dernier, a eu lieu la deuxième édition de ce « carrefour de la performance ». Il avait pour but de permettre la rencontre de managers d’entreprises, et de sportifs de haut niveau. La possibilité de s’informer sur le monde du travail et de découvrir les métiers qui recrutent. De plus, un site internet (emploi du sportif) a été mis en place. Les candidats peuvent y déposer leur CV et consulter les différentes offres d’emploi. Ou attendre de se faire contacter par une entreprise.


Gwendal Péretié
 

Publicité
8 février 2009

Zidane de retour au Real ?

zidanefeb082007L'ancien numéro 10 de l'équipe de France et du Real Madrid, Zinedine Zidane, envisagerait de revenir dans le monde du football. Interrogé sur Europe 1, le champion du monde 1998 n'a pas donné de réponse précise. "Je ne sais pas quelles opportunités s'offriront à moi, mais le football c'est ma vie, ce que je sais faire de mieux. J'ai envie de continuer dans ce milieu et c'est ce que je ferai", a-t-il déclaré. Zizou en a également profité pour dire qu'il verrait bien "Laurent Blanc entraîner le Real de Madrid, un des plus grands clubs du monde". Quoiqu'il en soit, l'ancien meneur de jeu de légende est en train de préparer sa reconversion dans le foot. Un poste d'ambassadeur ou de directeur sportif au sein du club merengue est en discussion. Rendez-vous cet été, date des prochaines élections du président du club madrilène, pour l'éventuel retour du génie.

Source : Europe 1
 

5 février 2009

La coiffure comme reconversion, pourquoi pas ?

762On connait le Youssouf Hadji, joueur professionnel de Nancy, il faudra bientôt s’attendre à découvrir le Youssouf Hadji coiffeur. Le Marocain de 29 ans a décidé de quitter le cuir du ballon rond pour s’attaquer aux... cuirs chevelus, à la fin de sa carrière. L’ancien joueur de Rennes et Bastia a donc ouvert son propre salon de coiffure, l’ASK Coiffure, à Forbach (Moselle) : « C’est un peu une manière de préparer l’après-carrière. Je me suis vraiment investi dans ce projet et j’y ai apporté ma touche personnelle », a avoué le joueur sur le site officiel des Lorrains.


Source : France Info

2 février 2009

Patrice Loko : « On organise des soirées autour de matchs, pour des chefs d’entreprise »

clip_image002

C’est dans un café de Boulogne-Billancourt, à deux pas du Parc des Princes, que nous avons rencontré Patrice Loko, accompagné de son frère William, lui aussi ancien joueur de football professionnel. A la fin de leur carrière, ils ont créé ensemble la société Loko Sport Evènements, qui organise des soirées autour d’une rencontre sportive. A bientôt quarante ans, l’ancien joueur de Nantes et du Paris Saint-Germain, nous parle de sa carrière, sa reconversion, et sa vision du football actuel.

Quel est le meilleur souvenir de votre carrière ?

Patrice Loko : J’en ai deux. J’ai gagné le Championnat de France avec Nantes en 1995. J’ai également remporté la finale de la Coupe d’Europe l’année d’après en 1996, avec le Paris Saint-Germain. C’est vraiment les deux grands souvenirs de ma carrière.

Quel est le plus beau stade dans lequel vous ayez évolué ? La meilleure ambiance ?

P.L. : Le Parc des Princes, c’est vraiment unique. J’y ai joué des gros matchs, avec de grosses ambiances. C’est un grand stade, où on a envie de jouer, où les spectateurs sont vraiment proches du terrain. J’en garde un super souvenir.

Avez-vous un regret ?

P.L. : Etre parti de l’Equipe de France un peu trop tôt, et ne pas avoir participé à la Coupe du Monde 98. Je faisais partie de l’équipe en 1996, et puis deux ans après, je n’y figurais plus, parce que les joueurs étaient beaucoup plus forts que moi et je n’avais plus ma place dans cette équipe.

Partir jouer à l’étranger ne vous a jamais tenté ?

P.L. : J’ai fait toute ma carrière en France. J’ai eu l’opportunité d’aller jouer en Angleterre quand j’évoluais à Montpellier, mais mon président (NDLR : Louis Nicollin) n’était pas d’accord. J’aurais aimé jouer là-bas, c’est un championnat qui m’aurait fait du bien. J’aurais pu m’y épanouir, mais ca ne s’est jamais fait. C’est dommage. Quand j’étais à Nantes, j’aurais également pu partir à l’étranger. Mais je préférais rester dans le championnat français, et jouer le haut de tableau. Paris et Marseille m’ont contacté. J’ai choisi le PSG car c’est un club que j’appréciais à l’époque, mais également quand j’étais plus jeune. Je ne regrette pas d’y avoir signé.

Avez-vous ressenti une émotion particulière lors de votre dernier match ?

P.L. : J’ai terminé ma carrière à Ajaccio. Quand on sait que l’on joue le dernier match de sa carrière, on essaye de vivre au mieux l’instant présent. C’est quelque chose que je n’oublierai pas, parce que je savais que je quittais le haut niveau, et il y a forcément un petit pincement au cœur.

Avez-vous changé votre mode vie après l’arrêt de votre carrière ?

P.L. : Quand on joue au haut niveau, on fait toujours attention à son hygiène de vie notamment par rapport à la nourriture, la boisson, les sorties. C’est vrai que généralement les joueurs, et moi en particulier, sortions après les matchs. Ca nous permettait de décompresser. Mais pendant la préparation des matchs, on restait tranquille et on faisait attention à ce qu’on mangeait. Maintenant que je ne joue plus au haut niveau, je peux me permettre une bonne bouffe avant les matchs amicaux que je peux faire de temps en temps !

Le haut niveau ne vous manque-t-il pas ?

P.L. : Non. Je sais que je n’ai plus les capacités physiques. Le niveau professionnel, c’est beaucoup de sacrifices. Il faut tenir la route et être toujours prêt physiquement. Avant, j’avais cette capacité à l’être. Maintenant, c’est plus difficile. Par contre, j’ai envie, et c’est ce que je fais régulièrement, de continuer à jouer au foot, faire des matchs amicaux, de bienfaisance. Cela permet de garder le contact avec le football, de jouer avec mes amis. D’ailleurs, je pars demain à Moscou pour faire un tournoi international avec le C.I.F. (NDLR : Club des Internationaux de Football). C’est un club d’anciens internationaux français qui fait des matchs en France ou à l’étranger. Ca nous permet de nous retrouver, de jouer des matchs sympas, et de ne pas oublier le football, parce qu’on a toujours baigné dedans. Je fais également des matchs avec les anciens Nantais. On se retrouve régulièrement, avec Nicolas Ouédec, Reynald Pedros. On fait des bons matchs même si on court moins vite qu’avant ! Mais techniquement, ce sont toujours de belles prestations (rires).

Durant votre carrière, envisagiez-vous déjà votre reconversion ?

P.L. : Depuis le début de ma carrière, je me suis toujours dit que le football s’arrêterait un jour. Souvent, on fait entre dix et quinze années de football. Après il faut se reconvertir. J’ai toujours pensé à ce que j’allais faire après. Je savais que ca serait sûrement dans le milieu du football, parce que c’est le milieu que je connais le mieux. J’ai créé une société d’évènements avec mon frère William, et ca nous permet de rester dans le sport : c’est ce qui nous convient.

En quoi consiste cette société ?

P.L. : On organise des soirées autour des matchs de football : cocktails, apéritifs, cocktails dînatoires… pour des chefs d’entreprise qui veulent venir voir un beau match et participer aux soirées que l’on peut mettre en place. Je suis toujours présent, et il y a toujours d’autres joueurs avec moi. Ca permet au gens de venir, de discuter avec nous, de parler football. Notre société s’appelle Loko Sport Evènements. Mais William peut peut-être vous en parler plus…

William Loko : Autour d’un match de football, on crée toute une animation. On parle du match, et les gens sont contents d’inviter leurs meilleurs clients et de leur présenter des joueurs vus à la télé. On discute avec eux, on mange, on les emmène au stade. On revient sur place, on parle du match que l’on a vu. C’est un très bon échange, et c’est ce que les gens aiment, plutôt que d’aller voir un match et repartir chez eux. Ca donne aussi au chef d’entreprise encore plus d’impact et de valeur ajoutée par rapport à ses clients.

Travailler au sein d’un club professionnel ne vous tente-t-il pas ?

P.L. : Avec cette société, on reste vraiment dans le sport. Le football, mais aussi le rugby. Maintenant, travailler dans un club à plein temps, pourquoi pas ? J’ai passé tous mes diplômes d’entraîneur, mais je n’ai pas encore été sollicité. Ca pourrait arriver, mais ce que je mets en place aujourd’hui avec mon frère me tient particulièrement à cœur.

Avez-vous conservé des amis que vous avez rencontrés dans le milieu du football professionnel ?

P.L. : Oui, les anciens Nantais surtout. J'ai passé beaucoup de temps avec eux sur le terrain. Je vois régulièrement Nicolas Ouédec, Laurent Guyot, Laurent Fournier, ou Reynald Pedros, qui vient souvent à nos soirées, et beaucoup d’autres.

Suivez-vous les résultats de vos anciens clubs ?

P.L. : Je suis le championnat, et notamment les clubs où je suis passé, en particulier Nantes, Paris et Lyon, parce que ce sont des clubs que j’aime bien. J’ai été voir PSG-Nantes (1-0) au début de l’année. J’habite à côté de Nantes, je vais donc voir régulièrement des matchs de championnat à la Beaujoire, mais aussi à Bordeaux, Lens, Lille, ou au Stade de France, dans le cadre de nos soirées.

Voyez-vous des différences majeures entre le football d’aujourd’hui et celui d’il y a dix ans ?

P.L. : Le football évolue toujours. Ca va de plus en plus vite. Les joueurs doivent être encore plus aguerris au niveau physique. Mais le terrain reste le même. Maintenant, la différence se fait au niveau de la technique. Je pense qu’il y a beaucoup de bons joueurs dans le football français, malheureusement, ils partent beaucoup trop vite à l’étranger et ca dévalue un peu notre championnat. Mais il y a toujours de beaux matchs et j’espère que ca va continuer, parce qu’il y a de très bons jeunes dans les centres de formation.

Y-a-t-il un joueur qui vous impressionne particulièrement en ce moment ? Une équipe ?

P.L. : J’ai joué à Lorient avec Christian Gourcuff. Son fils (NDLR : Yoann) marche très bien à Bordeaux et en Equipe de France. Il a une belle évolution et pourra faire encore mieux. J’ai vu sa prestation lors de Bordeaux-Chelsea (1-1). C’est un joueur qui évolue très rapidement, qui a la tête sur les épaules et qui va encore progresser. Sinon, Bordeaux pratique un beau football. Paris fait un bon début et a une équipe qui tient la route. Le football est revenu au Paris Saint-Germain, et ça c’est bien. Je n’oublie pas les Lyonnais, qui sont encore devant. Leur football est toujours là, avec des joueurs différents mais toujours beaucoup d’agressivité, de technique et d’aisance dans leur jeu. Ils sont au haut niveau depuis plusieurs années, et c’est une belle équipe.

Vous voyez donc les Lyonnais de nouveau champions cette année…

P.L. : Ils seront sûrement encore devant, mais avec un petit peu moins d’avance, parce qu’on voit que Paris, Bordeaux et d’autres sont également là cette année.

PROPOS RECUEILLIS PAR VINCENT GUERIN

Patrice LOKO :

Né le 6 février 1970 à Sully-sur-Loire (Loiret)

Poste : attaquant

Clubs successifs : Nantes (1988-1995), Paris SG (1995-nov. 1998), Lorient (nov. 1998-1999), Montpellier (1999-déc. 2000), Lyon (déc. 2000-2001), Troyes (2001-2002), Lorient (2002-jan. 2004), Ajaccio (jan. 2004-2004).

Palmarès : Champion de France 1995 (Nantes), Vainqueur de la Coupe de France 1998 (Paris SG), de la Coupe de la Ligue 1998 (Paris SG) et 2001 (Lyon), du Trophée des Champions 1998 (Paris SG), de la Coupe des Vainqueurs de Coupes 1996 (Paris SG), de la Coupe Intertoto 2001 (Troyes), Meilleur Buteur du Championnat de France 1995 (Nantes, 22 buts), International A (26 sélections, 7 buts).

1 février 2009

Bixente Lizarazu devient champion de Ju-Jitsu

Bixente Lizarazu, converti au ju-jitsu depuis un an et demi, est devenu champion d'Europe de ju-jitsu dimanche dans la catégorie vétéran.
Après un titre de champion du Monde, un titre de champion d'Europe et plusieurs titres nationaux dans le monde du football, l'excellent surfeur, Bixente Lizarazu, est devenu champion d'Europe de... ju-jitsu. A 39 ans, le Basque est donc toujours en forme. Précisons tout de même qu'il s'agissait de la catégorie vétéran.

Simon Rémoussin


 

7 janvier 2009

Billong, un ancien joueur au sifflet

brSP_1487698_2_px_501__w_ouestfrance_Consultant, commentateur, journaliste…voici la liste non exhaustive des voies de reconversion les plus empruntées par les footballeurs à la  retraite, qui veulent rester dans le milieu. Silas Billong (34 ans), ancien défenseur central  de Brest et Reims, a choisi lui l’arbitrage. Une décision courageuse et voulue.

On les compte sur les doigts d’une seule main (et encore) ces anciens footballeurs professionnels à être devenus arbitres. Ils sont deux. Après Jean Marc Rodolphe, aujourd’hui entraineur des gardiens au centre de formation de Metz, c’est au tour de Silas Billong (34 ans) d’embrasser une carrière à laquelle il « pensait déjà quand il était joueur » : celle du sifflet et des cartons. La trajectoire de cet ancien joueur de Ligue 2 (Reims et Brest) est aussi inattendue que préparée. Alors qu’ils sont souvent considérés comme les parias du football, ceux qui détruisent les actions, les membres du corps arbitral ont toujours eu le respect du défenseur central. Déjà à cette époque, il aimait discuter de manière informelle avec les hommes en noir. Après avoir mis fin à sa carrière (lors de l’été 2005 à Limoges), il multiplie les rencontres et prend sa décision naturellement : il devient arbitre. Une lettre à Marc Batta, le directeur national de l’arbitrage, formalise sa reconversion. Le voilà de l’autre côté du couloir. « L’arbitrage, c’est une manière comme une autre d’aimer le foot ! » se fend-il.  Bien lui en a pris. Il commence par une remise à niveau tant théorique (les fameuses dix-sept lois du jeu) que physique, puis se jette à l’eau depuis mai dernier, date à laquelle il réussi l’examen de la Fédération Française de Football (FFF). Silas Billong est désormais arbitre Fédéral 4 et ne regrette pas ce virage pris dans sa carrière.

Simon Rémoussin

Publicité
1 2 > >>
Publicité
Sport et Reconversions
Publicité